L’actualité Malienne, portant sur la conclusion de l’accord entre le gouvernement et la rébellion du Mouvement de Libération de l’Azawad (MLNA) parrainée par la France, avec comme
tête de pont le même Blaise Compaoré du Burkina Faso, permet de faire aisément une analyse comparée de ces rébellions ivoirienne et malienne. Ainsi apparaitra-t-il clairement que le chien ne
chance pas sa façon de s’asseoir.
Il faut avant tout rappeler que cette rébellion malienne a vu le jour, suite aux attaques de Sarkozy, le Criminel-Bourreau, contre les Présidents autonomistes et africanistes Gbagbo et
Kadhafi. Pour atteindre ses objectifs de déstabilisation de ces régimes, ce scélérat à utilisé des nationaux acquis aux thèses de néo colonisation française concrétisées par la Françafrique.
Ainsi furent levées des rebellions fantoches dans ces deux pays. Si celle menée contre le démocrate et paisible Gbagbo, conduit par le Mouvement Patriotique (à la vérité plutôt néo
colonialiste) de Côte d’Ivoire (MPCI) se démultiplia, avec le concours de la France, masquée temporairement, pour donner naissance aux MPIGO, MJP et dura dix longues années, celle suscitée
contre le panafricaniste Kadhafi verra le soutien public et actif de Sarkozy aidé par la fameuse OTAN qui livrera au régime libyen une guerre ouverte et totale.
Dans ces deux pays, la France a massacré de nombreux nationaux, pour imposer ses rebelles au pouvoir.
C’est indéniablement ce même schéma qui se prépare pour le Mali.
En effet, ce sont les soldats français de la force Licorne qui ont empêché les forces armées nationales de Côte d’Ivoire (CI) de reprendre Bouaké en 2002 et en 2004. Ceux-ci ont armé
les rebelles ivoiriens, détruit injustement au sol les aéronefs de ce pays pour se donner un avantage indéniable sur l’armée nationale ivoirienne.
Si, aujourd’hui, Kidal, une ville du Nord-Mali interdite aux soldats de ce pays mais curieusement ouverte aux forces françaises qui y paradent avec les rebelles du MNLA, jour et nuit, est
encore aux mains de la rébellion malienne, c’est selon le désir et le plan de la France de faire la part belle à la rébellion pour augmenter vis-à-vis de l’état malien son pouvoir de
négociation. Il s’agit d’imposer les vues françaises dans cette guerre qui est, à la vérité, une guerre franco-malienne, par rebelles fantoches interposés car la France est ce pays lâche qui
crée et exploite à fond les quelques divergences des politiciens africains et qui continue de tuer impunément d’innocentes populations africaines au vu et au su de la CPI. Il apparait
clairement que la fonction de cette structure judiciaire n’est pas de prévenir les crimes mais plutôt de préserver les intérêts égoïstes des puissances occidentales.
Il s’agit pour cette France de diviser pour toujours régner et piller allègrement les richesses africaines. Qu’importe les milliers de morts qui peuvent en découler! Ce fut ainsi le cas au
Biafra, en Angola, au Libéria, en CI…et aujourd’hui encore en Syrie.
Evidemment et comme toujours, les médias habitués aux mensonges (France 24, en réalité Mensonges 24, RFI( Radio Foutaises Internationales), avec leurs soi disant spécialistes des affaires
africaines et beaucoup d’autres encore qui excellent dans les montages grossiers et grotesques) seront sollicités pour préparer et rendre digestes pour les communautés française et
internationale, les rébellions et guerres à venir. Une fois installées, ces rébellions seront condamnées du bout des lèvres par le Quai d’Orsay, véritable maître d’œuvre de ces terroristes
que la France pourchassent sur son territoire mais encense et entretient contre des pays étrangers. N’est-ce pas le cas encore aujourd’hui avec Al-Qaïda qu’elle soutient en Syrie?
A la vérité, la France de Hollande ne fait que continuer le plan de déstabilisation du Mali, conçu par le Criminel-Bourreau Sarkozy. Après avoir utilisé la force, pour chasser ATT du pouvoir
et installer la rébellion au Nord-Mali, pour diviser demain ce pays, elle utilise maintenant la voie de la diplomatie biaisée et corrompue pour imposer par le chantage exercé sur les Chefs
d’Etat qu’elle mandate en vue de «régler» à son profit ces conflits qu’elle aura elle-même créés. Pour preuve, c’est toujours le même médiateur, en réalité l’homme-orchestre de ces rébellions
et coups d’état fomentés par la France, qui est choisi pour défendre ses intérêts dans ces conflits; voilà un criminel notoire que la France veut imposer comme sage aux yeux des africains!
Nauséeux tout cela !
Ce monsieur se complait dans cette situation pour combler l’extrême pauvreté de son pays et tirer profit des rébellions suscitées chez ses voisins. C’est ainsi que le Burkina Faso est devenu
exportateur de matières premières agricoles qui ne poussent nullement et nul part sur son sol. Il saura encore tirer profit des richesses du Mali durant tout le temps que sera entretenue
cette rébellion. Pour la France et Compaoré, il y a de quoi faire durer ce conflit, comme ce fut le cas en CI, pour gagner davantage de miettes tombées de la table du Roi France.
Que ce Président burkinabè sache bien qu’un jour, très proche d’ailleurs, les fruits amers de ces actes macabres et criminels semés par les rébellions ivoirienne et malienne l’emporteront.
Le peuple burkinabè, ses responsables traditionnels et religieux, demeurés silencieux devant ces agissements criminels, ne seront pas épargnés par la colère de Dieu. Les
maliens n’ont-ils pas ri de la crise ivoirienne hier? Ce qu’un homme aura semé, il le moissonnera. Cette vérité biblique s’appliquera sûrement à la France et au Burkina-Faso, maîtres
d’ouvrage et d’œuvre des rébellions curieusement similaires en CI et au Mali.
Que L’Eternel, le Dieu de Justice et de Paix, donne une longue vie aux patriotes africains pour voir la fin de ces interminables films d’horreur et permettre aux pays du continent de prendre
en main leur propre destin.
NANWOULET G. Simone